Le marché de l’immobilier neuf en Ile-de-France

Le marché de l’immobilier neuf en Ile-de-France

L’étude du marché immobilier est effectuée à partir de la conjoncture immobilière des notaires de France. Celle-ci présente la tendance et l’évolution des tarifs de l’immobilier. Portons une vue d’ensemble concernant cette analyse du secteur immobilier neuf en Ile-de-France.

Un marché qui a connu une hausse des ventes en 2019

Selon l’analyse de l’Observatoire du Logement de l’ADIL de Paris qui a mis au point la situation annuelle dans le marché de l’immobilier neuf : le nombre de ventes de logements neufs en Ile-de-France atteignait un record avec une augmentation de 4% à l’année. Alors que le secteur de l’individuel diminue de 8%, celui du collectif a en revanche progressé de 5%. Cette année, on voit la Seine-Saint-Denis comme le département le plus attrayant dépassant les Hauts-de-Seine. Cette évolution est expliquée par les 8 791 de logements neufs vendus.

Une baisse de la commercialisation

Pas plus de 30 000 logements ont été commercialisés cette année dans la région francilienne. De plus, cette chute annuelle concerne notamment les appartements et les maisons neuves avec une baisse de 57%. Le Grand Paris, quant à lui a recueilli la plupart des lancements du programme immobilier neuf (60%). Pour le moment, la Seine-Saint-Denis figure parmi les départements les plus sélectionnés des promoteurs.

A chaque département son prix

En 2019, on voit apparaitre deux tendances à l’échelle régionale. Les départements comme Hauts-de Seine, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise sont stables au niveau des prix moyens du marché. Par contre, en Essonne, en Val-de-Marne ou encore les Yvelines, ils enregistraient des augmentations plus importantes. Les Hauts-de-Seine apparaissent en deuxième position avec 7 108 euros par m2, suivies des Yvelines. Celui qui reste le plus abordable est la Seine-et-Marne avec 3 967 euros par m2 pour un appartement.

Quelles sont les perspectives attendues en 2020 ?

Le maintien des dispositifs comme le Pinel et le PTZ est une alternative pour rassurer les essentiels de la demande dans le neuf. Cependant, l’augmentation des prix dans ce marché est confrontée à la faiblesse des nouvelles offres. Par ailleurs, le contexte actuel ne permet pas une bonne représentation quantitative et durable. Cette crise sanitaire laisse supposer que le domaine de l’immobilier neuf en 2020 devrait connaître des ralentissements.