A quel moment faut-il faire un diagnostic immobilier ?

A quel moment faut-il faire un diagnostic immobilier ?

Avoir recours à un diagnostic immobilier est une chose indispensable si vous décidez de vendre ou d’acheter un bien immobilier. C’est la loi qui a rendu obligatoire cette étape et aucun propriétaire ne peut y échapper.

Le diagnostiqueur évalue la conformité de la maison par rapport à des critères préalablement donnés. Mais à quel moment faut-il réaliser ses diagnostics immobiliers ? Trouvez les réponses dans cet article.

Définition d’un diagnostic immobilier

C’est une démarche qui consiste à examiner l’état des lieux d’un logement. En d’autres termes, le diagnostic immobilier est un contrôle technique réalisé par un diagnostiqueur immobilier à l’occasion de la mise en vente ou de la location du bien en question.

Le bâtiment sera évalué en fonction de différents critères préétablis, à savoir :

  • Le risque d’exposition au plomb
  • La performance énergétique (DPE)
  • La présence ou non d’amiante
  • L’état de l’installation électrique si elle a plus de 15 ans
  • L’état de l’installation au gaz si elle a plus de 15 ans
  • L’état des risques naturels et technologiques

Dans le cas d’une vente, le diagnostic évalue également d’autres points importants :

  • L’état de l’installation d’assainissement non collectif dans les maisons individuelles
  • La présence ou non des termites et autre parasites
  • L’évaluation du bruit, notamment pour les appartements qui se trouvent à proximité des aérodromes. Ce dernier diagnostic fût instauré depuis le 1er juin 2020.

Les résultats obtenus seront consignés dans un document dénommé DDT (Dossier de Diagnostic Technique). Ce document sera transmis au nouveau propriétaire pour un usage ultérieur.

Le momentopportun pour réaliser les diagnostics immobiliers

Depuis janvier 2011, toutes les annonces immobilières doivent comporter au moins le DPE (diagnostic de performance énergétique). Ce diagnostic doit être effectué avant de passer une annonce de vente.

Ainsi, l’acquéreur sera parfaitement au courant et en connaissance de cause de l’état du bien immobilier qu’il veut acheter.

Dans le cadre d’une vente

Une fois que vous êtes décidé à publier une annonce de vente, il est conseillé de réaliser tous les diagnostics exigés par la loi pour éviter d’être en retard pour fournir le DDT aux potentiels acheteurs. De cette manière, vous n’aurez pas à payer les amendes prévues par la loi à cet effet. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez vous rendre sur blog-immobilier.eu.

Si vous faites les diagnostics immobiliers à l’avance, cela présente d’autres avantages supplémentaires. Vous aurez plus de temps pour considérer les éventuels défauts de votre logement.

Ainsi, vous pourrez effectuer toutes les réparations nécessaires en suivant les indications du diagnostiqueur. Au final, votre bien sera conforme aux normes avant de conclure la vente proprement dite.

Dans le cadre d’une location

Comme pour le cas précédent, il est recommandé de lancer la réalisation des diagnostics un peu plus tôt. En effet, les résultats du DPE doivent impérativement apparaître dans l’annonce de location.

De cette façon, le futur locataire pourra estimer les frais énergétiques de son logement. D’ailleurs, vous devez aussi présenter les résultats des autres diagnostics obligatoires dès que possible. Contrairement à une vente, les diagnostics à faire sont moindres pour une location. Vous avez :

  • Le diagnostic ERP (État des Risques Naturels, Miniers et Technologiques)
  • Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique)
  • Le DAPP (Diagnostic Amiante des Parties Privatives)
  • Le diagnostic de surface loi Boutin
  • Le diagnostic CREP (Constat de Risque d’Exposition au Plomb)
  • Le diagnostic gaz à la location
  • Le diagnostic électrique à la location

Bien évidemment, il en existe qui sont communs à tous les biens. Mais, vous allez les réaliser selon que le bien est vide ou meublé, s’il s’agit d’une maison ou d’un appartement. En outre, d’autres diagnostics sont aussi obligatoires en fonction de l’ancienneté du bien.